Laura Vitali, directrice éditoriale du site "Mes premières lectures", nous a interrogées, Pascale Perrier et moi, sur notre collection de romans Ma planète préférée, qui paraît aux éditions Gulf Stream. Pourquoi traiter ainsi de thèmes environnementaux? Comment écrit-on à deux? Vous saurez tout! C'est à lire ici
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La Mythologie grecque: les monstres, jouets des dieux (Oskar éditions, collection Contes d'ici et d'ailleurs). Ill Florence Koenig. Le cyclope Polyphème, les sirènes, le sphinx, le lion de Némée, l’hydre de Lerne, Cerbère, Pégase, le Minotaure, Argos : chacun de ces neuf monstres a été manipulé par les dieux afin de servir leurs objectifs. Mais qui le sait ? Ces neuf contes se lisent comme un roman. Il revisitent la mythologie grecque dans un langage vivant et moderne, tout en en respectant précisément les sources antiques. Nous suivons les aventures du cyclope, celles des sirènes… de leur propre point de vue. Pourquoi le sphinx est-il posté sur la route de Thèbes ? Qui lui a ordonné de rester là sans bouger, en posant des énigmes aux passants terrorisés ? Les sirènes ont-elles toujours dévoré les marins en perdition ? Un dossier documentaire permet de resituer la mythologie grecque et ses principaux dieux et héros, qui jouent un rôle clé dans le destin des monstres. A partir de 10 ans. Ce recueil de contes sort ces jours-ci, et j'ai de la chance: déjà il a intrigué San Drine, qui m'a proposé de répondre à une interview. Elle est à lire par ici ! Bravo à Dorie, élève de 4e au collège Blois-Vienne, pour cette couverture qu'elle a imaginée pour Le Sourire de la guerre! Un grand merci aux enseignants et documentalistes des collèges Blois Vienne, Augustin-Thierry et Rabelais de Blois pour leur accueil, un grand merci aussi aux élèves pour leur curiosité, leur vivacité: de belles rencontres!!! Sur la photo, la table ronde avec entre autres Marie de Monti, dessinatrice, et Bérénice Hupel, directrice des éditions Gulf Stream. Le sujet : l'édition numérique. Vaste sujet, qui mériterait plusieurs débats, entre e-book sans changement par rapport au livre papier et appli numérique qui se présente comme un livre enrichi de jeux, d'illustrations animées, de textes additifs… comme c'est le cas de "Bitumia, la planète aux voitures", l'un des romans de la collection "Ma planète préférée, que je co-écris avec Pascale Perrier, ill. Marie de Monti, éd. Gulf Stream. A propos, cette série a eu un succès monstre dans les écoles et sur le salon, et Marie avait mal au poignet à force de faire de super dessins dans les livres que les enfants achetaient (pour moi, auteur, c'est plus facile, les dédicaces, mais tout aussi sympa). La Foire Saint Louis c'était aussi une organisation impeccable, des organisateurs sympa, une visite guidée de Bâle, toute proche (avec l'accent suisse roman, la guide, s'il vous plaît, même dans ce pays alémanique!), un dîner délicieux dans un casino (permière fois que j'entre dans un de ces lieux étranges et kitch), des discussions avec des gens que je ne vois pas assez s. Il y avait plein de célébrités, mais je n'ai pas eu l'occasion de les approcher, et puis que leur dire? C'est quand même amusant de voir en vrai le Michel Drucker que ma grand-mère et les parents regardaient à la télé… Allez, je vais travailler! Camille, élève de 5e1 au collège de La Selle sur Cher, a inventé une autre fin au Sourire de la guerre: P. 68 Lui, il était presque guéri, et content d’avoir des maîtres. A ma porte, quelqu’un a frappé. C’était ma mère. Son visage était sombre et triste. Elle s’assit doucement comme elle en avait l’habitude. « Lev et Moshe ont été enrôlé. Ils voulaient venir te voir et les soldats les ont vu. » Un silence s’abattit. J’avais l’impression de tomber dans un trou noir sans fin. J’ai demandé à ma mère de me laisser seul. Quelques semaines sont passées depuis cette atroce nouvelle. Les soldats sont enfin venus enlever ce mur de fer. La guerre était finie mais on ne peut pas dire que c’était la joie ce soir. Au dîner, quand on était en train de finir le repas, quelqu’un frappa à la porte… Un coup, un silence, puis trois coups… Je me précipitai à la porte, c’était Lev et Moshe ! J’ai cru que j’allais m’évanouir. Par contre, ce que je n’aimais pas, c’était leurs vêtements car ils étaient habillés en soldats. C’est Lev qui prit la parole e premier : « Nous avons déserté et nous avons eu beaucoup de chance. Maintenant que la guerre est terminée, ils ne peuvent plus nous chercher. Maintenant, nous devons penser à autre chose. On te paiera un dentier, m’a promis Lev. Un beau avec plein de dents. _ Et on enverra des sous à nos mères quand on aura un vrai travail, a fait Moshe. Comme barbier, peut-être, a-t-il ajouté en esquivant la bourrade que je m’apprêtais à lui donner. Et toute la classe a cherché d'autres titres possibles pour ce court roman. C'était passionnant d'en parler ensemble ! Et de parler des rôles du titre, de la façon dont il est choisi, de ce qu'il doit montrer et ne pas montrer, dire et ne pas dire… |
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