Il y a quelques jours, la médiathèque de ma ville (merci, merci !!!) présentait "Loulou", du réalisateur allemand Pabst, où Louise Brooks joue le premier rôle. Quel sourire rayonnant, magnétique! Rien n'est surjoué chez elle, et pourtant on est encore dans le muet, à une année près (1929)! Joue-t-elle une femme légère calculatrice, ou est-elle l'innocence et la joie de vivre incarnées?
C'est drôle, lundi est passé un film nommé "La Vérité", avec Brigitte Bardot, un film que je ne connaissais pas du tout. Et il me semble qu'on y retrouve le même questionnement: une très belle femme fait le malheur de l'homme (ou des hommes) qui l'entoure(nt). Elle-même a un destin tragique.
On est manifestement dans le passage entre deux morales, à plus de vingt ans de distance. Quelle est la place de la femme? Qu'est-elle libre de vivre ? Que doit-elle s'interdire, selon les lois plus ou moins implicites de la société ? Il me semble que le débat (intérieur et extérieur) est encore loin d'être clos…