Dans mon métier d'auteur, c'est un peu pareil que dans un mariage. Un "oui" d'un éditeur signifie qu'il a lu mon texte, l'a apprécié, et décide de le publier. Bonheur. Reste à prendre le temps de savourer ce bonheur (des heures de travail et d'implication récompensées, la promesse de lecteurs… cela mérite qu'on s'y arrête un peu !). Un "non", et c'est le monde qui s'écroule, le temps de digérer l'information, de reprendre pied, de relire le texte en question, le corriger encore, peut-être, et si l'énergie est suffisante, le proposer à un autre éditeur. Car un roman peut plaire à l'un et déplaire à l'autre, et inversement.
Il y a deux jours, un "oui" est venu éclairer ma journée. Pour un court roman co-écrit avec Pascale Perrier, un texte qui nous tient fort à cœur, avec lequel nous nous sommes battues pendant plus d'un an pour lui donner sa fluidité. Un sujet dur, des mots que nous avons voulus pleins d'espoir et de vie. A paraître fin 2015, sans doute.
Ecrire seule est un bonheur, écrire à deux en est un autre. Il est important d'équilibrer les deux.