Cela faisait longtemps que je voulais écrire un roman centré sur la migration. Parce que je fais partie de RESF, Réseau Education Sans Frontières, qui aide des familles, des mineurs et des jeunes majeurs non accompagnés à trouver une place en France. Et peut-être aussi parce que, voici deux générations, la moitié de ma famille est venue de Pologne, sans rien, dans l'espoir de vivre ici une vie meilleure.
Cela fait longtemps aussi que Pascale Perrier, pour des raisons qui lui sont propres et que je la laisserai détailler, souhaitait aussi aborder ce sujet.
Et comme nous écrivons ensemble, avec bonheur, depuis longtemps, nous avons associé nos envies.
Comment faire ? Créer un roman de plus sur les terribles épreuves que traversent les étrangers qui tentent de rallier la France? Pourquoi pas… Mais tant d'autres l'ont déjà fait, et avec grand talent.
Nous avons décidé d'adopter un autre point de vue. Les émigrés, dans notre roman, sont de jeunes Français comme tous les autres. Ils vivent dans une France des années 2030, dévastée par une terrible crise économique. Leurs parents n'ont plus de travail, les usines, les bureaux, les magasins ferment, les écoles, les collèges et les lycées aussi. Il n'y a plus grand chose à manger. Plus d'avenir. Il faut partir. Ce sera vers le Nord où, dit-on, on peut encore espérer se construire une nouvelle vie.
En attendant, il faut tout quitter. Erwan et sa sœur Iza d'une part, Léon d'autre part, s'en vont. Adieu la région où ils ont grandi, adieu leur maison, leur chambre, leurs affaires, à part le strict nécessaire. L'exil commence, et partir, c'est douloureux. Que vont-ils perdre encore ? Leurs parents? Leurs papiers? Toute preuve de leur existence sociale… Le moindre sou… Qui sont-ils alors? De jeunes êtres en vie, des ados habités par l'espoir de s'en sortir.
Les exilés, cela pourrait être nous. Nos enfants. Le pays d'accueil, ce pourrait être un autre.
Pour toucher du doigt l'incroyable réalité de l'immigration, cette histoire d'humanité, il faut se mettre à la place de l'autre. Dans sa peau. C'est ce que nous espérons avoir fait.
Un grand, grand merci aux éditions Scrinéo de croire en ce texte et de le porter : à Jennifer qui, la première, qui a cru, Flora qui a pris le relai, Jean-Paul si ouvert et attentif, Déborah pour le travail de mise en lumière…
Si vous souhaitez découvrir les super critiques que des libraires, blogueurs et blogueuses nous ont fait le bonheur d'écrire, cliquez sur la couverture du livre ou encore ici !
J'espère que cela vous donnera envie de le lire, et, rêvons, j'espère qu'il vous touchera, puis que vous aurez envie de le partager…
L'aventure de son écriture est terminée. Commence celle de sa lecture, qui me laisse le cœur battant!
Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Là-bas tout ira bien
Editions Scrineo
Sortie le 9 mai 2019
Cela fait longtemps aussi que Pascale Perrier, pour des raisons qui lui sont propres et que je la laisserai détailler, souhaitait aussi aborder ce sujet.
Et comme nous écrivons ensemble, avec bonheur, depuis longtemps, nous avons associé nos envies.
Comment faire ? Créer un roman de plus sur les terribles épreuves que traversent les étrangers qui tentent de rallier la France? Pourquoi pas… Mais tant d'autres l'ont déjà fait, et avec grand talent.
Nous avons décidé d'adopter un autre point de vue. Les émigrés, dans notre roman, sont de jeunes Français comme tous les autres. Ils vivent dans une France des années 2030, dévastée par une terrible crise économique. Leurs parents n'ont plus de travail, les usines, les bureaux, les magasins ferment, les écoles, les collèges et les lycées aussi. Il n'y a plus grand chose à manger. Plus d'avenir. Il faut partir. Ce sera vers le Nord où, dit-on, on peut encore espérer se construire une nouvelle vie.
En attendant, il faut tout quitter. Erwan et sa sœur Iza d'une part, Léon d'autre part, s'en vont. Adieu la région où ils ont grandi, adieu leur maison, leur chambre, leurs affaires, à part le strict nécessaire. L'exil commence, et partir, c'est douloureux. Que vont-ils perdre encore ? Leurs parents? Leurs papiers? Toute preuve de leur existence sociale… Le moindre sou… Qui sont-ils alors? De jeunes êtres en vie, des ados habités par l'espoir de s'en sortir.
Les exilés, cela pourrait être nous. Nos enfants. Le pays d'accueil, ce pourrait être un autre.
Pour toucher du doigt l'incroyable réalité de l'immigration, cette histoire d'humanité, il faut se mettre à la place de l'autre. Dans sa peau. C'est ce que nous espérons avoir fait.
Un grand, grand merci aux éditions Scrinéo de croire en ce texte et de le porter : à Jennifer qui, la première, qui a cru, Flora qui a pris le relai, Jean-Paul si ouvert et attentif, Déborah pour le travail de mise en lumière…
Si vous souhaitez découvrir les super critiques que des libraires, blogueurs et blogueuses nous ont fait le bonheur d'écrire, cliquez sur la couverture du livre ou encore ici !
J'espère que cela vous donnera envie de le lire, et, rêvons, j'espère qu'il vous touchera, puis que vous aurez envie de le partager…
L'aventure de son écriture est terminée. Commence celle de sa lecture, qui me laisse le cœur battant!
Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Là-bas tout ira bien
Editions Scrineo
Sortie le 9 mai 2019
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