Les rencontres scolaires pour échanger sur mes romans où je donne la parole aux "monstres" de la mythologie grecque continuent à rythmer mon temps. Il y a des rencontres "classiques" et des ateliers d'écriture, au cours desquels les CM2 et les 6e écrivent à leur tour du point de vue d'un monstre. C'est l'occasion de les emmener dans ce qu'est vraiment le point de vue : que peut savoir le narrateur? Que lui est-il impossible de connaître? C'est aussi l'occasion de les emmener vers le travail de réécriture. Bien sûr quand je leur parle de se relire et de corriger, ils me parlent d'abord des fautes d'orthographe et de grammaire. On emprunte ensuite d'autres chemins: on se demande ensemble si le vocabulaire est approprié, si le déroulé est clair, si le lecteur est bien pris par la main, s'il y a des répétitions non voulues, si on peut insérer un dialogue pour rendre un échange plus vivant, si le personnage-narrrateur fait bien sentir ses émotions… Si les recherches documentaires ne se sentent pas trop… Quand on arrive à faire tout ça, au moins sur le début du texte, je me dis que quelque chose est gagné, qu'ils ont saisi ce qu'était écrire, et qu'ils vont pouvoir se servir de ces repères dans leurs propres productions écrites.
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