
Le sourire de la guerre
Sylvie Baussier
Collection Court métrage
Editions Oskar
2012
Réédition en 2022 avec un dossier documentaire sur le contexte historique et l'histoire des juifs en Pologne en fin d'ouvrage
L'histoire :
En 1920, Drebica, un petit village juif, se retrouve coupé en deux : la Pologne s’est arrogé un côté de la rue, et la Russie, l’autre. Icek et Moshe sont désormais séparés de Lev, leur meilleur ami, par une frontière mortelle. Si ces jeunes gens sont enrôlés dans des armées ennemies, ils risquent de s’entretuer ! Pour éviter cette atrocité, Icek refuse de devenir soldat. L’amitié le pousse à un terrible sacrifice. Car non, la guerre ne pourra pas se rire de lui…
Lauréat 2014 du prix du Livre d'Histoire de Blois niveaux 5e-4e, en lien avec le salon du livre de Blois, les rendez-vous de l'Histoire: ici
Sélectionné par l'association Cordage de Fécamp pour le prix 2014, niveau classe de 3e
Sélectionné pour le prix Bouqu'en Stock de Seine-Maritime, pour 2013-2014. C'est ici.
Présent dans la sélection des Perles du roman jeunesse du salon de Rueil 2014, ici.
Sélectionné pour le prix Dé'Lire 2018 du Cambraisis, ici
Critiques du Sourire de la guerre :
"Inspiré d’une histoire vraie, celle du grand père de l’autrice, ce petit roman incisif montre les horreurs de la guerre…
Il raconte l’histoire de ces soldats qui vont jusqu’à se mutiler pour ne pas se retrouver ennemi d’amis, de parents, de frères.
Très fort !
Une réédition bienvenue pour ce livre tristement d’actualité !" La critique du Sourire de la guerre sur le site d'Opalivres, ici
"Sylvie Baussier parvient à brosser l’horreur de la guerre en une économie de moyens, une concision d’autant plus frappantes qu’il n’y a aucun combat, aucune violence déchaînée." Ricochet
« Un récit fort sur l'absurdité de la guerre qui divise les familles, les amis et laisse peu de choix aux individus. » cdlumiere
"Roman court, percutant, antimilitariste", croqlivres
"Un roman coup-de-poing qui, en même pas 100 pages, dénonce avec force l’absurdité de la guerre." Le blog de la marmite
"En quelques pages petit format, Sylvie Baussier réussit à nous émouvoir, et à nous faire comprendre l’étendue de la violence faite aux personnes que leur gouvernement entraîne dans une guerre qui fait de voisins, d’amis, des ennemis… Une belle leçon de courage, et un beau roman d’amitié !" Griffon
Emouvante, terrible, belle, cette histoire basée sur des faits réels est un sacré coup de poing à découvrir dès 12 ans. Chapeau ! Enfantipages
"Le Sourire de la Guerre fait partie de ces livres que l'on aimerait faire lire et aimer à tous les jeunes pour qu'ils comprennent l'absurdité de la guerre." Critique parue sur le blog -o-noisettes, l'intégralité ici, sur le blog-O-noisettes, tenu par une documentaliste
Une belle critique sur le blog Histoire d'en lire, ici:
"Le texte est fort et l'émotion est omniprésente. S'opposent l'amitié des trois garçons à cette guerre, cette frontière physique. Encore une histoire d'adultes, qu'en ont-ils à faire eux ? Et il faudrait qu'ils prennent les armes pour se retourner les uns contre les autres ? Ca, jamais ! Icek, Moshe et Lev ont une bien trop haute estime de l'amitié pour en arriver là. Alors Icek préfère en arriver au sacrifice pour l'éviter.
C'est dur, très dur. Comme quoi, il n'y a pas besoin de lire des scènes de combat pour voir toute l'horreur d'une guerre. C'est un livre qui marque fortement, on n'en ressort pas indemne. Au-delà du conflit précis qui est mentionné, c'est toute une réflexion qui est menée sur l'absurdité des guerres."
Sur le blog Vivrelivre, ici on parle du Sourire de la guerre:
"En finesse, subtilité et cruauté. Un roman court mais très fort, sur l'amitié et sur les pions que sont les hommes, les petits, au regard des politiques et enjeux territoriaux. " et "Violent dans l’implicite, ce roman intense décrit toute l’absurdité de la guerre et m’a profondément marquée."
"Sylvie Baussier signe ici un roman aussi court qu'intense dans lequel tout sonne juste. Un beau texte."
Toute la critique à lire ici, sur le site Des Livres et vous.
Une belle critique en mai 2018: "Une histoire qui marque et fait réfléchir sur le "sens" (l'absurdité) de la guerre, sur l'importance de la paix, et qui peut je pense, être lue à plusieurs niveaux. A conseiller à tous, petits et grands !" Toute la critique du Sourire de la guerre à lire sur le blog La Maison Livre, ici
Sylvie Baussier
Collection Court métrage
Editions Oskar
2012
Réédition en 2022 avec un dossier documentaire sur le contexte historique et l'histoire des juifs en Pologne en fin d'ouvrage
L'histoire :
En 1920, Drebica, un petit village juif, se retrouve coupé en deux : la Pologne s’est arrogé un côté de la rue, et la Russie, l’autre. Icek et Moshe sont désormais séparés de Lev, leur meilleur ami, par une frontière mortelle. Si ces jeunes gens sont enrôlés dans des armées ennemies, ils risquent de s’entretuer ! Pour éviter cette atrocité, Icek refuse de devenir soldat. L’amitié le pousse à un terrible sacrifice. Car non, la guerre ne pourra pas se rire de lui…
Lauréat 2014 du prix du Livre d'Histoire de Blois niveaux 5e-4e, en lien avec le salon du livre de Blois, les rendez-vous de l'Histoire: ici
Sélectionné par l'association Cordage de Fécamp pour le prix 2014, niveau classe de 3e
Sélectionné pour le prix Bouqu'en Stock de Seine-Maritime, pour 2013-2014. C'est ici.
Présent dans la sélection des Perles du roman jeunesse du salon de Rueil 2014, ici.
Sélectionné pour le prix Dé'Lire 2018 du Cambraisis, ici
Critiques du Sourire de la guerre :
"Inspiré d’une histoire vraie, celle du grand père de l’autrice, ce petit roman incisif montre les horreurs de la guerre…
Il raconte l’histoire de ces soldats qui vont jusqu’à se mutiler pour ne pas se retrouver ennemi d’amis, de parents, de frères.
Très fort !
Une réédition bienvenue pour ce livre tristement d’actualité !" La critique du Sourire de la guerre sur le site d'Opalivres, ici
"Sylvie Baussier parvient à brosser l’horreur de la guerre en une économie de moyens, une concision d’autant plus frappantes qu’il n’y a aucun combat, aucune violence déchaînée." Ricochet
« Un récit fort sur l'absurdité de la guerre qui divise les familles, les amis et laisse peu de choix aux individus. » cdlumiere
"Roman court, percutant, antimilitariste", croqlivres
"Un roman coup-de-poing qui, en même pas 100 pages, dénonce avec force l’absurdité de la guerre." Le blog de la marmite
"En quelques pages petit format, Sylvie Baussier réussit à nous émouvoir, et à nous faire comprendre l’étendue de la violence faite aux personnes que leur gouvernement entraîne dans une guerre qui fait de voisins, d’amis, des ennemis… Une belle leçon de courage, et un beau roman d’amitié !" Griffon
Emouvante, terrible, belle, cette histoire basée sur des faits réels est un sacré coup de poing à découvrir dès 12 ans. Chapeau ! Enfantipages
"Le Sourire de la Guerre fait partie de ces livres que l'on aimerait faire lire et aimer à tous les jeunes pour qu'ils comprennent l'absurdité de la guerre." Critique parue sur le blog -o-noisettes, l'intégralité ici, sur le blog-O-noisettes, tenu par une documentaliste
Une belle critique sur le blog Histoire d'en lire, ici:
"Le texte est fort et l'émotion est omniprésente. S'opposent l'amitié des trois garçons à cette guerre, cette frontière physique. Encore une histoire d'adultes, qu'en ont-ils à faire eux ? Et il faudrait qu'ils prennent les armes pour se retourner les uns contre les autres ? Ca, jamais ! Icek, Moshe et Lev ont une bien trop haute estime de l'amitié pour en arriver là. Alors Icek préfère en arriver au sacrifice pour l'éviter.
C'est dur, très dur. Comme quoi, il n'y a pas besoin de lire des scènes de combat pour voir toute l'horreur d'une guerre. C'est un livre qui marque fortement, on n'en ressort pas indemne. Au-delà du conflit précis qui est mentionné, c'est toute une réflexion qui est menée sur l'absurdité des guerres."
Sur le blog Vivrelivre, ici on parle du Sourire de la guerre:
"En finesse, subtilité et cruauté. Un roman court mais très fort, sur l'amitié et sur les pions que sont les hommes, les petits, au regard des politiques et enjeux territoriaux. " et "Violent dans l’implicite, ce roman intense décrit toute l’absurdité de la guerre et m’a profondément marquée."
"Sylvie Baussier signe ici un roman aussi court qu'intense dans lequel tout sonne juste. Un beau texte."
Toute la critique à lire ici, sur le site Des Livres et vous.
Une belle critique en mai 2018: "Une histoire qui marque et fait réfléchir sur le "sens" (l'absurdité) de la guerre, sur l'importance de la paix, et qui peut je pense, être lue à plusieurs niveaux. A conseiller à tous, petits et grands !" Toute la critique du Sourire de la guerre à lire sur le blog La Maison Livre, ici
Ma famille au Vel d'Hiv
Roman
A partir de 10 ans
Sortie mai 2022
Editions Oskar
L'histoire:
Le 9 mars 1939, Betty, son père Icek (Jacques) et son cousin Michel assistent à la célèbre course cycliste des Six Jours, dans le palais des sports parisien nommé le Vélodrome d'Hiver, alias le Vel d'Hiv. C'est la fête ! Mais la seconde Guerre Mondiale vient tout dévaster. Jacques est arrêté sous les yeux de Betty, 13 ans, , puis survient ce qui est resté dans les mémoires sous le nom de Rafle du Vel d'Hiv : en 1942, sur ordre des nazis et du gouvernement de Vichy, plus de 10 000 juifs, bébés, enfants, femmes, hommes et personnes âgées, sont arrachés à leur domicile et emmenés au Vel d'Hiv devient un lieu de cauchemar. Le jeune Michel survivra-t-il à cet enfer ? Qu'est devenu Jacques ? Durant des années, chaque nuit, Betty revit en rêve l'arrestation de son père qui, comme tant d'autres, a été déporté et est mort à Auschwitz, en Pologne, son pays de naissance. Comment Betty et Michel pourront-ils se reconstruire ? Comment supporter d'être des survivants de la Shoah, alors que tant d'êtres aimés ont été assassinés ?
Sélectionné pour le prix des jeunes lecteurs de Levallois 2023
La genèse de ces deux romans
Mon grand-père maternel est né dans un village juif polonais. En 1920 il y a eu une guerre terrible (mais lesquelles ne sont pas terribles?) entre la Pologne et la Russie. Certains villages (shtetl) se retrouvaient tour à tour polonais puis russes puis polonais… l’histoire familiale raconte que mon grand-père a fait un acte incroyable pour ne pas être enrôlé et ne pas avoir à se battre contre ses amis. Cette histoire, je m’en suis inspirée pour créer une sorte de conte pour la paix, Le Sourire de la guerre.
Entre les deux guerres mondiales, mes grands parents ont émigré vers la France, ils ont posé leurs valises et ont élevé leurs quatre enfants. Ils ont été naturalisés français. Comme tant d’autres ils se croyaient enfin à l’abri. Comme tant d’autres ils se trompaient. Mon grand-père a été arrêté sous les yeux de ma mère alors adolescente et il est mort à Auschwitz. L’un de mes oncles a échappé de peu à la rafle du Vel d’hiv. J’ai eu besoin de raconter la suite de l’histoire, dans Ma famille au Vel d'Hiv : cette rafle de milliers de familles juives conduites là ou peu de temps avant on venait acclamer les coureurs cyclistes des Six Jours. C’est l’histoire de gens qui souffrent et qui espèrent. C’est un roman, où toutes les émotions sont vraies et où prennent la parole des personnages qui, comme tous les personnages, prennent chair entre réalité et imaginaire. C’est ma parole, celle d’une descendante, qui dit la culpabilité courant sur des générations, cette culpabilité si étrange créée par le fait d’être en vie alors que tant d’innocents sont morts. On le voit bien en ce moment pas si loin d’ici. Parution le 18 mai. Il y a 80 ans seulement… déjà…
Sur le blog Grégoire de Tours, critique de Ma famille au Vel d'Hiv, ici :
Roman
A partir de 10 ans
Sortie mai 2022
Editions Oskar
L'histoire:
Le 9 mars 1939, Betty, son père Icek (Jacques) et son cousin Michel assistent à la célèbre course cycliste des Six Jours, dans le palais des sports parisien nommé le Vélodrome d'Hiver, alias le Vel d'Hiv. C'est la fête ! Mais la seconde Guerre Mondiale vient tout dévaster. Jacques est arrêté sous les yeux de Betty, 13 ans, , puis survient ce qui est resté dans les mémoires sous le nom de Rafle du Vel d'Hiv : en 1942, sur ordre des nazis et du gouvernement de Vichy, plus de 10 000 juifs, bébés, enfants, femmes, hommes et personnes âgées, sont arrachés à leur domicile et emmenés au Vel d'Hiv devient un lieu de cauchemar. Le jeune Michel survivra-t-il à cet enfer ? Qu'est devenu Jacques ? Durant des années, chaque nuit, Betty revit en rêve l'arrestation de son père qui, comme tant d'autres, a été déporté et est mort à Auschwitz, en Pologne, son pays de naissance. Comment Betty et Michel pourront-ils se reconstruire ? Comment supporter d'être des survivants de la Shoah, alors que tant d'êtres aimés ont été assassinés ?
Sélectionné pour le prix des jeunes lecteurs de Levallois 2023
La genèse de ces deux romans
Mon grand-père maternel est né dans un village juif polonais. En 1920 il y a eu une guerre terrible (mais lesquelles ne sont pas terribles?) entre la Pologne et la Russie. Certains villages (shtetl) se retrouvaient tour à tour polonais puis russes puis polonais… l’histoire familiale raconte que mon grand-père a fait un acte incroyable pour ne pas être enrôlé et ne pas avoir à se battre contre ses amis. Cette histoire, je m’en suis inspirée pour créer une sorte de conte pour la paix, Le Sourire de la guerre.
Entre les deux guerres mondiales, mes grands parents ont émigré vers la France, ils ont posé leurs valises et ont élevé leurs quatre enfants. Ils ont été naturalisés français. Comme tant d’autres ils se croyaient enfin à l’abri. Comme tant d’autres ils se trompaient. Mon grand-père a été arrêté sous les yeux de ma mère alors adolescente et il est mort à Auschwitz. L’un de mes oncles a échappé de peu à la rafle du Vel d’hiv. J’ai eu besoin de raconter la suite de l’histoire, dans Ma famille au Vel d'Hiv : cette rafle de milliers de familles juives conduites là ou peu de temps avant on venait acclamer les coureurs cyclistes des Six Jours. C’est l’histoire de gens qui souffrent et qui espèrent. C’est un roman, où toutes les émotions sont vraies et où prennent la parole des personnages qui, comme tous les personnages, prennent chair entre réalité et imaginaire. C’est ma parole, celle d’une descendante, qui dit la culpabilité courant sur des générations, cette culpabilité si étrange créée par le fait d’être en vie alors que tant d’innocents sont morts. On le voit bien en ce moment pas si loin d’ici. Parution le 18 mai. Il y a 80 ans seulement… déjà…
Sur le blog Grégoire de Tours, critique de Ma famille au Vel d'Hiv, ici :
9 mars 1939 -octobre 1942 : entre ces dates le monde de Betty et de Michel, les héros de ce livre, va être bouleversé. Ils sont cousins nés en France de deux familles juives venues de Pologne. Ils vont vivre l’invasion allemande, les lois antijuives et finalement la rafle du Vel d’hiv ce lieu où ils étaient allés voir avec tant de plaisir les cyclistes rivaliser pour la compétition des 6 jours. Pour eux c’est la confrontation avec le regard méfiant, les paroles dures et incompréhensibles d’anciens camarades, du voisinage, mais aussi l’absence de nouvelles d’un père emmené par des policiers et la souffrance de la dispersion familiale qu’ils vivent et nous rapportent. L’absurdité d’un monde où la violence et le non-respect de l’être humain fait irruption dans leur enfance et met un terme à celle-ci. Dans cette folie de la guerre, il existe cependant d’autres personnes…
Complété par un ensemble d’informations (chronologie des lois antijuives, préparation de la rafle, chiffres). L’auteur s’est librement inspiré de la vie de sa mère, de son grand-père et de son oncle pour donner la parole à ces deux enfants et à leur regard sur ce qui leur arrive. Si elle souligne, à la fin du dossier de fin, combien les mots ont été difficiles pour ceux qui ont survécu et pour leurs descendants, les lignes de ce livre, portées par ces jeunes regards, dans un témoignage sensible et fort, peuvent permettre aux enfants d’aujourd’hui d’aborder si ce n’est de la comprendre tant elle reste pesante, cette période de notre histoire.
Cette critique de Ma famille au Vel d'Hiv sur le site d'Opalivres est à retrouver ici
Complété par un ensemble d’informations (chronologie des lois antijuives, préparation de la rafle, chiffres). L’auteur s’est librement inspiré de la vie de sa mère, de son grand-père et de son oncle pour donner la parole à ces deux enfants et à leur regard sur ce qui leur arrive. Si elle souligne, à la fin du dossier de fin, combien les mots ont été difficiles pour ceux qui ont survécu et pour leurs descendants, les lignes de ce livre, portées par ces jeunes regards, dans un témoignage sensible et fort, peuvent permettre aux enfants d’aujourd’hui d’aborder si ce n’est de la comprendre tant elle reste pesante, cette période de notre histoire.
Cette critique de Ma famille au Vel d'Hiv sur le site d'Opalivres est à retrouver ici