Condamnée à écrire
Auteur : Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Editeur: Oskar Jeunesse
Collection: Société
Illustration de couv. : Olivier latyk
Publication: juin 2012
182 pages
Niveau de lecture: A partir de 12 ans
Résumé :
« J’ai 14 ans et je m’appelle Emma. Il paraît que je suis trop violente : un vrai danger. D’ailleurs je vais passer au tribunal. La juge, ma mère et le reste du monde peuvent bien penser ce qu’ils veulent, ça m’est égal. Mon refuge, ce sera la prison. Comme papa. »
Mais la juge condamne Emma à une peine d’écriture. Condamnée à écrire, drôle de punition ! Si Emma refuse de s’y plier, que va-t-il lui arriver ?
Le petit mot des auteurs :
Ce roman est le premier-né d’une collaboration fructueuse entre nous deux. Au moment où nous avons décidé d’écrire ensemble, nous nous connaissions peu. Cette histoire a servi de révélateur. Le roman a mûri lentement, faisant naître de multiples questions, de nombreux doutes. Et pourtant, nous avons écrit avec jubilation, confronté nos univers, nos manières d’appréhender l’imaginaire, le réel et la narration. Écrire à deux, c’est frotter son style à celui de l’autre, c’est aussi verbaliser ses peurs, ses envies et son savoir-faire. Riche et déroutant à la fois.
Nous avons pris un grand plaisir – et beaucoup de temps – à cette histoire. Il y a eu de nombreuses versions successives (quatre ? cinq ? six ?). À chaque fois, nous avions l’impression d’être plus juste, plus au cœur du sujet. Entre temps, nous avons écrit d’autres livres ensemble, plus facilement. Nous savions mieux comment travailler toutes les deux.
Mais pourquoi ce thème ? À notre avis, la prison va souvent à l’encontre de son objectif – elle détruit plus qu’elle ne répare, en particulier les jeunes. Et puis, d’une certaine manière, nous aussi, nous sommes condamnées à écrire, dans la mesure où l’écriture est non seulement notre métier, mais elle est aussi essentielle à notre équilibre. La création comme vecteur d’équilibre et de connaissance de soi, tel était notre ferment de base.
Puissions-nous trouver, chacun, les mesures de réparation qui nous conviennent ; puissions-nous, chacun, donner le meilleur de nous-mêmes, apaisés et ouverts…
Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Sélection 2013 - 2014 du prix « Gr’Aisne de critique » Précisions ici
Sélectionné pour le prix Sainte Beuve 2014 de Boulogne sur mer là
Sélectionné pour le prix De la plume à l'oreille (Bassin de Fréjus)
Revue de presse :
Sur Ricochet :
Sylvie Baussier et Pascale Perrier signent un bon roman à quatre mains, où elles explorent de manière sensible et fine les fêlures de l’adolescence, le temps de la révolte, de l’absence, de la famille meurtrie. Le ton sonne juste et l’on ne peut que saluer les réponses intelligentes que la justice est capable de mettre en place face à des adolescents en rupture : la vie plutôt que la prison, l’ouverture au monde plutôt que l’enfermement stérile. A lire et à faire lire, à discuter.
Catherine Gentile
Lire l'intégralité de la critique
Dans la revue Griffon n°236 :
Raconté à la première personne, le récit d’Emma est riche et vivant, il se dévore et se relit. Il fait rire et il émeut, il fait penser, il fait grandir même les grands !
MARIE FLORENCE EHRET.
Livre "coup de coeur" du collège Weiler :
Écrit très simplement, ce livre aborde plusieurs sujets : l’adolescence et les difficultés relationnelles, mais aussi les peines de prison qui ne servent souvent à rien.
L'intégralité de la critique
Sur le site Babelio:
Je ne peux m'empêcher d'espérer que cet ouvrage aura également un pouvoir préventif, dissuasif, sur ceux qui le liront.
Public : à partir de quatorze – quinze ans, mais sans autre limite d'âge, si cela peut permettre une éventuelle prise de conscience, et aboutir sur une remise en question.
Sur la radio et le site Opalivre
Écrit à quatre mains, ce roman échappe au cliché : délinquant = ado de milieu défavorisé et souvent étranger.
Il ne manquera pas de toucher les adolescents.
Il apporte en effet un éclairage intéressant sur les souffrances et l’incompréhension dont ils se sentent souvent victimes et montre également un fonctionnement de l’institution judiciaire plus soucieuse de prévenir et guérir que de punir.
A recommander à partir de 14 ans
Intégralité de la critique
Sur le site "Croq'livre" :
Beaucoup de secrets, de non dits dans l’histoire d’Emma. Par l’écriture et les rencontres, avec son éducateur, avec Lucas également suivi, elle sort peu à peu de la rage qui l’habite et la déroute. Lorsque la juge et l’éducateur sont mis en cause pour leurs méthodes alternatives et dites laxistes, Emma et Lucas devront s’extraire de leurs propres problèmes…
Un roman prenant et intéressant sur la justice et son rôle : doit-elle être punitive ou privilégier la réinsertion ?
Sur le site "Dimension ado" :
L’avis du comité : A découvrir. Un roman touchant sur le parcours d’une mineure laissée à elle-même.
ici
Sur le site de la Médiathèque départementale du Nord, qui a un club de lecture ado:
Ce roman au thème intéressant est né d’une collaboration fructueuse entre 2 auteurs qui disent y avoir pris grand plaisir. Leur style est efficace et le ton, très sensible, sonne juste.
Toute la critique ici
Sur Blog-o-noisettes:
Si le récit est très prenant, il y a un moment où j'ai été étonnée de voir si peu de productions écrites d'Emma. Le titre et la 4ème de couverture insistent bien sur cette "peine d'écriture" qui n'est pourtant pas au centre de l'histoire (même si elle est toujours présente en filigrane). La chute du récit m'a fait revenir sur cette impression, mais je n'en dis pas plus...
Ce roman est le récit d'une adolescente, mais c'est aussi une réflexion sur la société. La fin du récit s'attache à analyser les solutions alternatives à la prison (ou aux centres fermés pour mineurs). La juge et l'éducateur d'Emma sont dans le colimateur des autres juges et des médias, ils doivent prouver qu'enfermer les jeunes n'est pas une solution. Cette partie est vraiment très intéressante.
C'est un roman qui trouvera toute sa place dans un CDI de collège ou de lycée.
Toute la critique ici
Des mots, des phrases qui tuent les larmes et les non-dits, qui permettent enfin d’affronter la vraie vie… la vie plutôt que la prison pour Emma, 14 ans.
C'est ici
Coup de cœur de la bibliothèque de Meylan pour ce roman, c'est par ici! Il faut feuilleter les pages, et vous tombez sur l'encadré.
Une belle critique par ici, carrément un coup de cœur : "…ce livre brise des clichés. Le clichés du délinquant, de celui qui forcément vient d'une cité de la banhlieu. Voir cette histoire à travers les yeux d'Emma permet d'humaniser ce délinquant et de le rendre peut-être moins effrayant.
La plume des deux auteur est très belle. Simple, fluide et efficace. J'ai dévoré ce livre d'une traite.
En résumé, un beau livre, humain et touchant qui mériterait vraiment d'être plus connu. "
"Ce roman de société a beau être classé jeunesse, il m’a énormément plu et intéressée, je l’ai trouvé très instructif : Il donne à réfléchir sur le thème de l’importance de l’éducation, de l’attention que l’on porte aux enfants, de lasocialisation. Mais aussi sur l’importance de rechercher, le cas échéant, des peines utiles à leur infliger, par opposition aux peines qui, certes, soulageront peut-être les victimes au moment du verdict, mais ne résoudront aucunement le problème de l’enfant et, pire, l’agraveront pour mettre la société encore plus en péril. C'est une réflexion en douceur sur le système judiciaire adapté aux jeunes, un roman divinement écrit et, chose remarquable, par deux auteures : Sylvie Bussier et Pascale Perrier qui ont relevé le défi haut la main."
L'intégralité est à lire ici
Sur le blog Lisez jeunesse, en date du 06-08-2014, sur ce roman co-écrit avec Pascale Perrier:
"Dans ce récit, feuillets du protocole expérimental imposé à Emma, l’écriture se libère dans une belle violence. La jeune fille, qui se préfère dessinatrice et peintre, fait de sa vie de ses souffrances et de ses errances, comme de ses moments de joie, de recherche, d’amitié un roman plein de couleurs où les grilles sont rompues, un tableau d’écriture qu’on ne se lasse d’ouvrir."
L'intégralité est à lire en cliquant sur ce lien
En 2018 ce roman fait toujours parler de lui, et ça fait bien plaisir! Une longue critique fouillée, sur le blog Le parfum de l'encre, au sujet de Condamnée à écrire. En voici un extrait :
"Réflexion sur l'écriture comme catharsis ( ou purgation des émotions), conte relatif à une amitié plus qu'improbable entre deux ados que tout semblait opposer, œuvre engagée en faveur d'une justice des mineurs plus éducative, plus préventive que punitive et stigmatisante, réflexion sur la pertinence et les failles de la notion de famille quand la prison s'immisce dans le quotidien de chacun de ses membres ... : ce roman a de multiples facettes."
Une autre belle critique par ici
Auteur : Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Editeur: Oskar Jeunesse
Collection: Société
Illustration de couv. : Olivier latyk
Publication: juin 2012
182 pages
Niveau de lecture: A partir de 12 ans
Résumé :
« J’ai 14 ans et je m’appelle Emma. Il paraît que je suis trop violente : un vrai danger. D’ailleurs je vais passer au tribunal. La juge, ma mère et le reste du monde peuvent bien penser ce qu’ils veulent, ça m’est égal. Mon refuge, ce sera la prison. Comme papa. »
Mais la juge condamne Emma à une peine d’écriture. Condamnée à écrire, drôle de punition ! Si Emma refuse de s’y plier, que va-t-il lui arriver ?
Le petit mot des auteurs :
Ce roman est le premier-né d’une collaboration fructueuse entre nous deux. Au moment où nous avons décidé d’écrire ensemble, nous nous connaissions peu. Cette histoire a servi de révélateur. Le roman a mûri lentement, faisant naître de multiples questions, de nombreux doutes. Et pourtant, nous avons écrit avec jubilation, confronté nos univers, nos manières d’appréhender l’imaginaire, le réel et la narration. Écrire à deux, c’est frotter son style à celui de l’autre, c’est aussi verbaliser ses peurs, ses envies et son savoir-faire. Riche et déroutant à la fois.
Nous avons pris un grand plaisir – et beaucoup de temps – à cette histoire. Il y a eu de nombreuses versions successives (quatre ? cinq ? six ?). À chaque fois, nous avions l’impression d’être plus juste, plus au cœur du sujet. Entre temps, nous avons écrit d’autres livres ensemble, plus facilement. Nous savions mieux comment travailler toutes les deux.
Mais pourquoi ce thème ? À notre avis, la prison va souvent à l’encontre de son objectif – elle détruit plus qu’elle ne répare, en particulier les jeunes. Et puis, d’une certaine manière, nous aussi, nous sommes condamnées à écrire, dans la mesure où l’écriture est non seulement notre métier, mais elle est aussi essentielle à notre équilibre. La création comme vecteur d’équilibre et de connaissance de soi, tel était notre ferment de base.
Puissions-nous trouver, chacun, les mesures de réparation qui nous conviennent ; puissions-nous, chacun, donner le meilleur de nous-mêmes, apaisés et ouverts…
Sylvie Baussier et Pascale Perrier
Sélection 2013 - 2014 du prix « Gr’Aisne de critique » Précisions ici
Sélectionné pour le prix Sainte Beuve 2014 de Boulogne sur mer là
Sélectionné pour le prix De la plume à l'oreille (Bassin de Fréjus)
Revue de presse :
Sur Ricochet :
Sylvie Baussier et Pascale Perrier signent un bon roman à quatre mains, où elles explorent de manière sensible et fine les fêlures de l’adolescence, le temps de la révolte, de l’absence, de la famille meurtrie. Le ton sonne juste et l’on ne peut que saluer les réponses intelligentes que la justice est capable de mettre en place face à des adolescents en rupture : la vie plutôt que la prison, l’ouverture au monde plutôt que l’enfermement stérile. A lire et à faire lire, à discuter.
Catherine Gentile
Lire l'intégralité de la critique
Dans la revue Griffon n°236 :
Raconté à la première personne, le récit d’Emma est riche et vivant, il se dévore et se relit. Il fait rire et il émeut, il fait penser, il fait grandir même les grands !
MARIE FLORENCE EHRET.
Livre "coup de coeur" du collège Weiler :
Écrit très simplement, ce livre aborde plusieurs sujets : l’adolescence et les difficultés relationnelles, mais aussi les peines de prison qui ne servent souvent à rien.
L'intégralité de la critique
Sur le site Babelio:
Je ne peux m'empêcher d'espérer que cet ouvrage aura également un pouvoir préventif, dissuasif, sur ceux qui le liront.
Public : à partir de quatorze – quinze ans, mais sans autre limite d'âge, si cela peut permettre une éventuelle prise de conscience, et aboutir sur une remise en question.
Sur la radio et le site Opalivre
Écrit à quatre mains, ce roman échappe au cliché : délinquant = ado de milieu défavorisé et souvent étranger.
Il ne manquera pas de toucher les adolescents.
Il apporte en effet un éclairage intéressant sur les souffrances et l’incompréhension dont ils se sentent souvent victimes et montre également un fonctionnement de l’institution judiciaire plus soucieuse de prévenir et guérir que de punir.
A recommander à partir de 14 ans
Intégralité de la critique
Sur le site "Croq'livre" :
Beaucoup de secrets, de non dits dans l’histoire d’Emma. Par l’écriture et les rencontres, avec son éducateur, avec Lucas également suivi, elle sort peu à peu de la rage qui l’habite et la déroute. Lorsque la juge et l’éducateur sont mis en cause pour leurs méthodes alternatives et dites laxistes, Emma et Lucas devront s’extraire de leurs propres problèmes…
Un roman prenant et intéressant sur la justice et son rôle : doit-elle être punitive ou privilégier la réinsertion ?
Sur le site "Dimension ado" :
L’avis du comité : A découvrir. Un roman touchant sur le parcours d’une mineure laissée à elle-même.
ici
Sur le site de la Médiathèque départementale du Nord, qui a un club de lecture ado:
Ce roman au thème intéressant est né d’une collaboration fructueuse entre 2 auteurs qui disent y avoir pris grand plaisir. Leur style est efficace et le ton, très sensible, sonne juste.
Toute la critique ici
Sur Blog-o-noisettes:
Si le récit est très prenant, il y a un moment où j'ai été étonnée de voir si peu de productions écrites d'Emma. Le titre et la 4ème de couverture insistent bien sur cette "peine d'écriture" qui n'est pourtant pas au centre de l'histoire (même si elle est toujours présente en filigrane). La chute du récit m'a fait revenir sur cette impression, mais je n'en dis pas plus...
Ce roman est le récit d'une adolescente, mais c'est aussi une réflexion sur la société. La fin du récit s'attache à analyser les solutions alternatives à la prison (ou aux centres fermés pour mineurs). La juge et l'éducateur d'Emma sont dans le colimateur des autres juges et des médias, ils doivent prouver qu'enfermer les jeunes n'est pas une solution. Cette partie est vraiment très intéressante.
C'est un roman qui trouvera toute sa place dans un CDI de collège ou de lycée.
Toute la critique ici
Des mots, des phrases qui tuent les larmes et les non-dits, qui permettent enfin d’affronter la vraie vie… la vie plutôt que la prison pour Emma, 14 ans.
C'est ici
Coup de cœur de la bibliothèque de Meylan pour ce roman, c'est par ici! Il faut feuilleter les pages, et vous tombez sur l'encadré.
Une belle critique par ici, carrément un coup de cœur : "…ce livre brise des clichés. Le clichés du délinquant, de celui qui forcément vient d'une cité de la banhlieu. Voir cette histoire à travers les yeux d'Emma permet d'humaniser ce délinquant et de le rendre peut-être moins effrayant.
La plume des deux auteur est très belle. Simple, fluide et efficace. J'ai dévoré ce livre d'une traite.
En résumé, un beau livre, humain et touchant qui mériterait vraiment d'être plus connu. "
"Ce roman de société a beau être classé jeunesse, il m’a énormément plu et intéressée, je l’ai trouvé très instructif : Il donne à réfléchir sur le thème de l’importance de l’éducation, de l’attention que l’on porte aux enfants, de lasocialisation. Mais aussi sur l’importance de rechercher, le cas échéant, des peines utiles à leur infliger, par opposition aux peines qui, certes, soulageront peut-être les victimes au moment du verdict, mais ne résoudront aucunement le problème de l’enfant et, pire, l’agraveront pour mettre la société encore plus en péril. C'est une réflexion en douceur sur le système judiciaire adapté aux jeunes, un roman divinement écrit et, chose remarquable, par deux auteures : Sylvie Bussier et Pascale Perrier qui ont relevé le défi haut la main."
L'intégralité est à lire ici
Sur le blog Lisez jeunesse, en date du 06-08-2014, sur ce roman co-écrit avec Pascale Perrier:
"Dans ce récit, feuillets du protocole expérimental imposé à Emma, l’écriture se libère dans une belle violence. La jeune fille, qui se préfère dessinatrice et peintre, fait de sa vie de ses souffrances et de ses errances, comme de ses moments de joie, de recherche, d’amitié un roman plein de couleurs où les grilles sont rompues, un tableau d’écriture qu’on ne se lasse d’ouvrir."
L'intégralité est à lire en cliquant sur ce lien
En 2018 ce roman fait toujours parler de lui, et ça fait bien plaisir! Une longue critique fouillée, sur le blog Le parfum de l'encre, au sujet de Condamnée à écrire. En voici un extrait :
"Réflexion sur l'écriture comme catharsis ( ou purgation des émotions), conte relatif à une amitié plus qu'improbable entre deux ados que tout semblait opposer, œuvre engagée en faveur d'une justice des mineurs plus éducative, plus préventive que punitive et stigmatisante, réflexion sur la pertinence et les failles de la notion de famille quand la prison s'immisce dans le quotidien de chacun de ses membres ... : ce roman a de multiples facettes."
Une autre belle critique par ici
"Condamnée à écrire est un roman intelligent qui permet de réfléchir sur les alternatives à la prison et sur les chances que l'on donne aux jeunes pour repartir du bon pied. Les maux de l'adolescence sont décrits avec justesse. Emma gagne en maturité au fil des pages et sort petit à petit du gouffre. Le roman plaira certainement aux ados friands de récits de vie"
Toute la critique de Condamnée à écrire est à lire sur le blog Saxaoul, ici
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